Ce message s’adresse à toi, à moi et à tous ceux qui mettent un moteur en marche.
Il nous appartient de considérer qu’il est moralement inadmissible que la circulation routière continue aujourd’hui d’être à l’origine de blessés graves ou de morts.
Récemment, un adolescent de 14 ans, sur le point de complété son deuxième secondaire, a été happé à mort par un automobiliste en plein cœur du village de Saint-Urbain dans une zone de 50 km/h. Consultez la nouvelle en cliquant sur ce lien.
Malheureusement, chaque village a sa tragédie. Chaque génération est marquée par la terrible perte d’un ami, d’un compagnon de classe, d’un voisin, d’un proche.
C’est triste! C’est choquant! C’est inacceptable!
Dernièrement, des citoyens m’ont interpellé concernant des comportements inadéquats sur les rues Jean-Juneau, du Trèfle, des Artisans, Béchard, Chemin du Roy, St-Félix, etc.
La vitesse des véhicules et les distractions au volant sont les deux facteurs les plus importants qu’ils importent de réguler pour garantir la sécurité de la circulation.
Il faut prendre conscience que les vitesses indiquées sur les panneaux sont des *limites* et que le fait de ne pas dépasser ces limites ne nous dédouanent pas de toute responsabilité:
- À 70 km/h et plus, le risque de décès lors d’un impact est de 100%;
- À 50 km/h, la distance de freinage sur de l’asphalte sec est de 12,5m (41pi) et le risque de décès lors d’un impact est de 75%;
- À 40 km/h, la distance de freinage est de 8m (26pi) et le risque de décès lors d’un impact est de 25%;
- À 30 km/h, la distance de freinage est de 4,5m (13pi) et le risque de décès lors d’un impact est alors de 10%.
Trop souvent nous réagissons lorsqu’il est trop tard. Pourquoi ne pas travailler en amont?
Je le sais… Il est irréaliste d’empêcher tous les types d’accidents, mais l’objectif serait de parvenir à les contrôler de manière à réduire les conséquences et la gravité des blessures.
À court terme, nous pouvons jouer un rôle actif :
- Il faut d’abord prendre conscience qu’en tant qu’usager de la route, JE suis responsable de connaître les règles;
- Ensuite, JE dois toujours évaluer les risques;
- Puis, JE dois adapter ma conduite;
- Et finalement, JE dois me montrer exigeant et ne pas hésiter à dénoncer les situations problématiques (police, système de requête de la Ville, courriel de la Ville, à votre conseiller).
À la fin de l’été, je compte présenter au Conseil un programme d’actions sur la sécurité routière dans nos quartiers résidentiels et aux abords des écoles. Je prévois d’ici là faire participer les citoyens à la discussion via différentes interventions: sensibilisation, consultations et sondages en ligne, rencontres, BBQ citoyens, etc.
Je suis en faveur de la réduction de la limite de vitesse à 30 km/h dans les rues résidentielles sans trottoirs, puis à 40 km/h sur les collectrices résidentielles. C’est Simplement irresponsable de rouler plus vite que ça dans nos milieux de vie…