La préservation du patrimoine

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Source: Le patrimoine bâti résidentiel

Par sa politique culturelle adoptée en 2012, la Ville s’est engagée à…

«Préserver, mettre en valeur et faire connaître le patrimoine matériel et immatériel de Saint-Augustin-de-Desmaures.»

C’est ainsi qu’à l’été 2019, le Conseil s’est vu dans l’obligation de prendre les mesures nécessaires afin de citer à titre de bien patrimonial les immeubles (terrains, bâtiments, vestiges) du «Domaine des Pauvres».

Crédit photo: Capture d’écran – Google Maps

Suite à des transactions immobilières, à l’émission d’un certificat autorisant l’abattage d’arbres et à une demande de permis de construction, il y avait urgence d’agir pour définir et protéger l’ilot patrimonial. Vous pouvez consulter le projet de règlement en cliquant sur ce lien.

Conséquemment, dans le but d’éviter l’altération d’autres sites jugés d’intérêt, un comité a été formé pour connaître l’étendue de notre patrimoine, en faire l’évaluation et proposer des recommandations.

«La cohabitation entre ce patrimoine, le développement du territoire et la modernité peut se faire de façon harmonieuse si nous travaillons tous de concert pour le conserver et le mettre en valeur.»
Sylvain Juneau, Maire

Pour en savoir plus sur l’histoire de la «Seigneurie des pauvres» et le «Domaine des Pauvres», je vous invite à lire le mémoire rédigé par M. Patrick Blais en juin 2016 dans le cadre de sa maîtrise en cliquant sur ce lien.

De plus, vous pouvez consulter 2 documents de sensibilisation au patrimoine sur le site de la Ville:

Le «Guide de découverte du patrimoine de Saint-Augustin-de-Desmaures», publié par la Ville en 2009, est aussi disponible à la bibliothèque Alain-Grandbois.

Finalement, la Société d’histoire de Saint-Augustin-de-Desmaures a produit un documentaire où l’on aborde la valeur patrimoniale importante du «Domaine des pauvres». Visionnez-le en cliquant sur ce lien.

Travaux de restauration au Calvaire du Rang des Mines

Récemment, le nouveau Conseil Local du Patrimoine (CLP) devait donner son avis au conseil municipal sur les travaux de restauration du Calvaire du Rang des Mines (réalisés par la Fabrique), faisant partie du site patrimonial du Domaine des Pauvres.

Crédit Photo: Répertoire du Patrimoine culturel du Québec

Ce comité est formé de six citoyens membres du comité consultatif d’urbanisme (CCU), du directeur adjoint du service juridique et du greffe – Urbanisme et opérations immobilières, de ma collègue conseillère Mme Marie-Josée Tardif et de moi-même (à titre de président).

Les travaux consistent au remplacement des structures de bois pourries, à la peinture de la structure de bois ainsi que de la toiture.

J’ai vraiment apprécié participer à cette première analyse avec les membres du CLP. Nous sommes choyés à Saint-Augustin-de-Desmaures de pouvoir compter sur des citoyens bénévoles engagés et possédant une certaine expertise.

L’avis du CLP et la recommandation du service de l’urbanisme ont été d’autoriser les travaux à condition «de ne pas modifier la forme ou la couleur du Calvaire du Rang des Mines afin d’assurer la conservation des caractéristiques propres à cet immeuble patrimonial». À la séance du 30 août, le conseil municipal a autorisé les travaux sous cette condition.


Calvaire du Rang des Mines

Extrait du document «LES CROIX DE CHEMIN et autres lieux de culte populaires de Saint-Augustin-de-Desmaures»:

« […]

Situé au 234, Rang des Mines, ce calvaire se distingue en raison de sa valeur patrimoniale exceptionnelle. Il a été érigé en 1850 par Pierre Jobin, habitant L’Ancienne-Lorette mais propriétaire du Domaine des Pauvres à Saint-Augustin-de-Desmaures, en guise de «souvenir durable» de l’ancienne chapelle que les gens du Rang des Mines avaient construite au début du 19e siècle dans l’espoir d’obtenir une nouvelle paroisse. Il sera question de cette chapelle dans la section des éléments patrimoniaux disparus, plus loin dans le présent document.

Le calvaire se présente sous la forme d’un Christ en croix, sculpté et peint en blanc. La croix de bois est peinte en noir et comporte des extrémités fleurdelisées, l’inscription INRI, un tronc et une plaque où on peut lire: «Trois cents jours d’indulgence sont accordés à toute personne récitant ici un pater et un ave. Donnez pour la conversion des pécheurs». Ce corpus est l’œuvre d’André-Raphaël Giroux, un sculpteur et architecte originaire de Charlesbourg qui a étudié auprès du célèbre Thomas Baillairgé. Parmi les autres projets auxquels Giroux a contribué dans la région de Québec, citons la chapelle de l’Hôtel-Dieu de Québec (1847-1850), le décor intérieur de l’église de Notre-Dame-de- la-Victoire de Lévis (1853), le maître-autel de l’église Saint-Roch (1854) et deux ailes du monastère des Ursulines de Québec (1858-1860). Jusqu’en 1995, des statues de la Vierge et de saint Jean sculptées par Louis Jobin figuraient au pied de la croix, mais ces statues ont été retirées en raison de leur détérioration avancée. Elles sont entreposées à l’église paroissiale et sont visibles dans le jubé arrière.

La croix est abritée sous un édicule de bois en forme de parallélépipède, ouvert sur quatre faces et comportant un toit à quatre pans couronné d’une croix en fer forgé. Cet édicule a été reconstruit en 1980-1981, en prenant soin de récupérer le bois d’origine. Son état de conservation actuel est bon, en dépit de la peinture qui a tendance à s’écailler sur le toit. L’ensemble est bordé d’une clôture de bois ouverte sur le chemin.

Le calvaire a longtemps été entretenu par les gens du Rang et par des pompiers-bénévoles de la Ville de Québec, en collaboration avec l’ancien propriétaire. En 2013, il a fait l’objet d’une restauration par la Fondation du Patrimoine religieux international du Canada, à la demande de la Fabrique de Saint-Augustin-de-Desmaures.

Doyen parmi les lieux de culte populaires augustinois depuis l’effondrement du calvaire du Lac en 1977, ce calvaire figure parmi les 25 «trésors» identifiés par l’ethnologue et professeur Jean Simard en 1994, parmi 2863 autres croix et calvaires québécois.

[…] »

Source: vsad.ca//uploads/attachments/rap-lieuxculte-20181206.pdf

«La vitesse, l’ennemi numéro 1»

Les médias de Québécor ont publié un excellent dossier sur la dangerosité des routes – cliquez sur le lien ci-dessous:

https://www.journaldequebec.com/2020/10/18/les-routes-dangereuses-du-quebec-la-vitesse-ennemi-numero1

Tous les accidents répertoriés par la SAAQ de 2014 à 2019 ont été indiqués sur une carte interactive.

J’ai extrait les informations pour quelques secteurs de notre ville – voir ci-dessous.

L’an dernier, sur la route 138 entre le Casse-croûte Chez Micheline et le Tim Hortons, un des endroits les plus accidentogènes de la Ville, la limite de vitesse a été réduite de 70 km/h à 50 km/h. Pour encadrer le tout, le service de police effectue régulièrement des opérations radars dans le secteur. Plusieurs automobilistes ont d’ailleurs reçu des contraventions.

Les limites de vitesse ont aussi été abaissées sur le Chemin du Roy et la route 138 vers Neuville (après la rue du Brome), puis sur les rues des Bernaches et du Trèfle.

À l’intersection Fossambault / des Mines, le MTQ a fait des ajustements. Des travaux de plus grande envergure sont à l’étude. Ceux-ci devraient se réaliser d’ici 2023-2024.

Le nouveau comité de sécurité routière – que je préside – est en fonction depuis septembre. Un de ses premiers mandats est de recommander au conseil municipal un plan d’action qui s’arrimera à la stratégie de sécurité routière 2020-2024 de la Ville de Québec. Rappelons que cette stratégie implique entre autres la révision de toutes les limites de vitesse pour toutes les rues.

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Source: Le Journal de Québec – 18 octobre 2020