Démocratie municipale – Deuxième engagement: désignation d’un maire suppléant

Maire suppléant

Une conseillère ou un conseiller peut aussi faire office de maire suppléant. Ainsi, en l’absence du maire ou pendant une vacance à ce poste, la conseillère ou le conseiller désigné par le conseil remplit les fonctions du maire.

Dans le présent mandat, une seule personne a été désignée comme maire suppléant.

Engagement

Au cours du prochain mandat, je proposerai à mes collègues que chaque conseillère et conseiller puisse être désigné comme maire suppléant en l’absence du maire. Étant 6 conseillères et conseillers, je proposerai une rotation à tous les 8 mois pour cette nomination.

Si elle est adoptée, je suis convaincu que cette démarche renforcera l’implication des membres du conseil et favorisera le travail d’équipe.


Cliquez sur le lien suivant pour plus de détails à propos de mon premier engagement sur le thème de la démocratie municipale: Formation d’un «Conseil Jeunesse»:

yannicklebrasseur.com/journee-internationale-de-la-jeunesse.

🏷 Élections 2021

Extrait du Mot du maire – MIM juin 2021

L’année 2020 s’est terminée « sur un surplus de près de 14,8 M$. Cette somme, additionnée aux surplus dégagés au cours des dernières années, aux ventes de terrains industriels, aux augmentations de revenus de taxes commerciales associées à la construction de ces nouveaux immeubles, aux gains (passés et à venir) réalisés en procédure judiciaire contre la Ville de Québec dans le dossier de la quote-part et à plusieurs subventions obtenues ou à venir, permet d’envisager l’avenir avec confiance et optimisme d’un point de vue financier à Saint-Augustin-de-Desmaures.

Le contexte financier actuel permet en effet de considérer le gel du compte de taxes pour toute la durée du prochain mandat (2021-2025), tel que présenté dans les projections sur 5 ans à l’occasion du budget 2021 adopté par le conseil municipal en décembre dernier.

La dette astronomique de la Ville a été rabattue de plusieurs dizaines de millions de dollars au cours des dernières années, tout en maintenant des investissements importants dans nos infrastructures (routes, bâtiments et autres) en les payant systématiquement comptant.

En remboursant notre dette, on dégage de l’argent en ayant de moins en moins de capital et d’intérêts à verser chaque année. Cet argent rendu disponible permet notamment de payer nos immobilisations sans emprunter et donc de rembourser notre dette encore plus rapidement.

Cela dit, notre niveau d’endettement est encore très élevé et il importe de maintenir le cap quant au remboursement de ce lourd passif. Actuellement, les intérêts payées par la Ville sur la dette s’élèvent à près de 2 M$ par année. Ce sont là les taxes versées dans le vide par des milliers d’Augustinois qui finissent dans les poches des banquiers. C’est d’autant plus heurtant lorsque l’on se penche sur la nature de certains des emprunts que nous traînons encore collectivement.

Sur un total de 63,4 M$ au 31 décembre 2020, près de 45 M $, soit plus des deux tiers de la dette, sont le résultats de choix pour le moins mal avisés, de mauvaises décisions, de processus illégaux ou de manœuvres douteuses.

Ainsi, année après année, nous payons des projets aberrants pour lesquels il reste encore des soldes importants sur la dette tels que:

  • la Place des générations (0,8 M$);
  • l’aréna Activital (4,6 M$) – aujourd’hui démoli;
  • et le Collège St-Augustin/CCJMR (7,8 M$) – aujourd’hui démoli;

D’autres règlements d’emprunt que nous payons toujours ont permis la mise en place d’équipements ou infrastructures fonctionnelles, mais leur financement a été adopté soit de façon douteuse, soit illégalement, entre 2010 et 2012. C’est le cas des soldes des règlements d’emprunt ayant servis à :

  • la réfection des infrastructures du secteur des campus intercommunautaires (8 M$);
  • la mise en place de l’aqueduc et de l’égout au lac nord (3,1 M$);
  • et la construction du Complexe sportif multifonctionnel (10,8 M$).

S’ajoutent à ce triste portrait de notre dette les soldes résiduels pour plus de 10 M$ de règlements d’emprunt dits «parapluies» datant des mêmes années. Ce type de règlement était un genre de fourre-tout où une multitude de dépenses pour des biens et services ont été financés à long terme alors qu’elles auraient dues être payées comptant, à même le budget de fonctionnement. Chaises, filets de tennis, tondeuses, réfrigérateurs, caméras, abreuvoirs, compresseurs, grattes, logiciels, pelles, télévisions, défibrillateurs ou paravents, autant d’exemples d’items qui ont été financés sur 20 ans au lieu d’être payés comptants. La liste est incroyablement longue; il y en a encore aujourd’hui pour plus de 10 M$ à rembourser. C’est tout dire.

Je réitère. La situation financière s’est grandement améliorée au cours des dernières années et il est permis d’envisager l’avenir avec confiance et optimisme d’un point de vue financier à Saint-Augustin-de-Desmaures. Cela dit, nous trainons toujours un passé qui est loin d’être reluisant et il ne faut pas l’oublier. Rigueur et discipline sont donc de mise pour maintenir la stratégie de remboursement de la dette afin d’en maximiser les bénéfices pour qu’ensemble, comme en ce qui a trait à la COVID-19, on finisse par mettre tout ça derrière nous.

«Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre» – Winston Churchill

Sylvain Juneau, maire
Ville de Saint-Augustin-de-Desmaures»

Source: MIM Juin 2021 – VSAD.ca