Plusieurs enjeux (covid, main-d’oeuvre, inflation) ont retardé la conception et la construction du lien pédestre entre le parc de la Falaise et le parc des Hauts-Fonds. Toutefois, «On garde le cap»!
Cet automne, la Ville donnera un mandat de caractérisation écologique du boisé et des tests géotechnique (test de sol) seront aussi effectués. Les données récoltées permettront d’identifier les contraintes liées à la réalisation du projet. À moins d’un obstacle vraiment majeur, la construction se fera finalement en 2024.
Les coûts seront actualisés et inclus dans le plan quinquennal des immobilisations (PQI) présenté en décembre prochain.
Vendredi dernier, l’administration a procédé à l’ouverture des soumissions du projet d’agrandissement du garage municipal et de réaménagement de l’hôtel de ville (HDV). Le plus bas soumissionnaire est à 19,2 M$ (taxes incluses), alors que l’évaluation faite en conception était à 13,6 M$. C’est donc un montant 40% plus élevé qu’il faudra débourser.
Malgré le contexte inflationniste, les membres du conseil ont l’intention d’octroyer le contrat. À court/moyen terme, les prix vont encore augmenter et les problèmes de main d’oeuvre ne sont pas près de se résoudre, surtout avec tous les grands projets d’infrastructures prévus dans la région, pour ne nommer que celui du tramway.
Le complexe municipal, c’est le centre névralgique des décisions et des opérations. Le garage municipal et l’hôtel de ville ont été construits il y a 43 ans (en 1979). À cette époque, la population était d’un peu plus de 3000 habitants. Aujourd’hui, nous sommes 20000 résidents et nous avons un parc industriel qui emploie des milliers de personnes. Suivant ce rythme de croissance de la population, les besoins ont augmenté (nouveaux quartiers, bâtiments, services, routes), les normes ont évolué (santé et sécurité, protection incendie, matières dangereuses, RBQ) et les environnements de travail se sont transformés (conditions, nouvelles méthodes et technologies, télétravail, conciliation travail-famille).
La mise à niveau des bâtiments est nécessaire pour maintenir/améliorer la qualité et la fiabilité des services.
Grâce à notre épargne collective, nous avons la marge de manoeuvre pour absorber ce choc tarifaire, sans emprunter, en payant comptant, tout en «gardant le cap» sur nos objectifs de gel de taxes et de remboursement complet de la dette. Nous travaillerons quand même avec nos partenaires des autres paliers de gouvernements pour tenter de diminuer la facture. À noter que nous avons déjà obtenu près de 4,1 M$ en subventionet qu’il y a de bonnes chances de réussir à augmenter ce montant.
Nous avons récemment complété la construction du centre communautaire dans le secteur est de la ville. C’est un projet de près de 10 M$ qui a été mené d’une main de maître par notre administration, sans dépassement de coût et selon les échéanciers. Fort de cette expérience, j’ai bon espoir que nous saurons appliquer la même rigueur de gestion dans ce projet.